Destin...

Voila la fic que j'ai écrit, en m'inspirant d'Eragon...
Soyez indulgent... Et ce chapitre est très court parce que c'est un prologue!



Une forte excitation régnait sur le village d’Avali. On fêtait aujourd’hui la naissance de quatre enfants : deus jumeaux et deux jumelles. Ils n’avaient pas déjà quelques heures qu’ils faisaient la fierté du Village. Les naissances étaient rares dans la forêt Du Kvetha, terre des elfes, mais quatre en même temps encore plus. On venait de tout le royaume des elfes leur rendre visite. Les deux filles, Lifa et Afaen, avaient déjà des magnifiques yeux violets et le peu de cheveux qu’elles avaient été blondes. Les garçons, Thaè et Isidar, n’avaient pas un physique spécial, mais ils ne pleuraient jamais. Les quatre nouveaux nés avaient une particularité identique : ils n’avaient pas de parents. La mère des garçons avait succombé en les mettant au monde. Leur père lui était mort à la guerre. On n’avait jamais connus le père des filles, mais on savait que c’était un humain. Leur mère les avait abandonné juste après les avoir mit au monde et leur avoir donné un nom.



Les villageois dansaient et chantaient. Rien n’était plus beau qu’un elfe qui chante. La nature semblait dansait avec eux. Les animaux sortaient de leurs cachettes pour venir les observer. Les étrangers déposé des cadeaux aux pieds des berceaux, prononçant des bénédictions. Il pleuvait des fleurs et des rires éclataient sans arrêt. Tout le monde était joyeux.



Un peu plus loin, se tenait une elfe. Aucun sourire n’éclairait son visage. Elle s’avança a peu feutré vers les enfants. C’était elle qui allait devoir s’en occuper. Le village avait décidé qu’il ne fallait pas séparer ces enfants. Ils devaient grandir ensemble, et se considérer comme des frères ou sœurs. L’elfe se pencha sur les berceaux et les regarda d’un air grave, comme si elle était consciente du destin prévu pour ces enfants. Qui sait, les elfes ont toujours sut plus de chose que les simples mortels.

Voila enfin la suite de ma tite fic, désoler d'avance pour les fautes et bonne lecture ;)

Chapitre 1 : Une étrange rencontre.

- Lifa ! Ecoutes-tu ce que je te dis ? As-tu appris ta leçon de géographie ?

- Oui Yawé...

- Très bien, dans ce cas dessine moi la carte !

Lifa pinça ses lèvres. Elle se tenait très droite, sa chevelure blonde tombait sur son dos en cascade et ses yeux violets lançaient des éclairs. Elle ne semblait pas de bonne humeur. D’un geste rageur, Lifa sortit une feuille blanche qu’elle mit devant elle. Un crayon s’éleva et évolua sur la feuille. Il dessina montagnes, forêts, plaines et déserts et plaça un peu au hasard quelques villes. Son travaille fait, il retomba sur la table ave un bruit discret.

Yawé se pencha sur la feuille. Elle posa un regard désespéré devant la jeune elfe

- Voyons Lifa, depuis quand y’a-t-il des espaces blancs sur notre continent ? A quoi correspondent-ils ? Il n’y a pas de blanc dans ta légende.

Lifa soutint le regard de son professeur avec une attitude proche de l’insolence.

- Il y a du blanc parce que je ne me rappelle plus ce qu’il y a ces endroits.
- Tu ne t’en rappelles plus ou tu ne le sais pas ?

Yawé sonda les pensées de son élève et eut sa réponse. Elle n’avait pas apprit.

- Et bien, je ne te félicite pas.

Lifa se mordit les lèvres. Elle allait sûrement être punie. Mais qu’en pouvait-elle ? Elle aimait bien plus combattre avec Thaè qu’apprendre sa géographie. Après tout, à quoi cela allait lui servir ?

- Mais aujourd’hui je passerais outre, car nous avons mieux à faire que des punitions. Suis moi.

Lifa remercia Yawé par la pensée et lui emboîta le pas. Alors qu’elles passaient devant les écuries, la jeune fille y jeta un coup d’œil et vis sa sœur ainsi que Isidar qui combattait sous le regard sévère d’un elfe. Elle les envia. Elle aurait volontairement échangé sa place avec Afaen. Elle préférait se battre et sa sœur préférait apprendre. Mais sa mère, ou plutôt l’elfe qui s’occupait d’eux et qui prenait la place de leur mère, avait décidé qu’ils devaient être éduqués correctement et donc travailler dans plusieurs domaines. De la botanique à la magie, ou de l’histoire au maniement de l’épée ou de l’arc.

Mais pour le moment, ils n’avaient pas apprit grand-chose en magie. Il n’y avait qu’Afaen qui avait passé le stade des nombreuse plantes à savoir reconnaître, comment faire un antidote ou un poison.

Lifa pressa le pas, Yawé marchait vite. Sa tunique verte virvelotait derrière elle avec grâce. Elle était largement fendue, pour lui laisser du mouvement. Ce n’était pas dans les habitudes des elfes d’être pudique et le décolleter ne laissait pas la place à l’imagination.

Elles marchèrent environ ½ heures, jusqu'à une large clairière. D’étrange signe, des runes, étaient gravé sur le sol encore humide de la dernière pluie. Yawé plaça Lifa devant elle et lui demanda de ne pas bouger. Une étrange sensation s’empara de l’esprit de la fillette. Il lui sembla que quelqu’un essayait de pénétrait dans son esprit. Instinctivement, elle essaya de l’empêcher, mais l’esprit était bien pus fort qu’elle et la fillette dut arrêtait ses efforts sinon elle s’évanouirait.

- Très bien Lifa, tu t’es bien battue. Oui, j’ai bien dit battue, ajouta l’elfe en voyons le regard intrigué de son élève, car c’est une bataille que tu viens de livrer. Une bataille entre deux esprits. Comme quoi les batailles ne sont pas toutes des batailles physiques.

- Merci maître.

Lifa retint la leçon. Elle qui se croyait si forte en bataille, malgré son jeune age, venait de prendre une belle raclée.

- Je vois que tu as compris la leçon, c’est très bien. Maintenant, tu vas essayer de pénétrer dans l’esprit de quelqu’un, d’un animal.

L’elfe s’éloigna des runes, invitant Lifa à suivre et s’arrêta devant une grande butte.

- Voici ce que tu vas pénétrer. Des fourmis.

Lifa recula d’un pas. Elle n’aimait guère les fourmis. Elles qui s’engouffraient dans les vêtements et qui piquaient. Cependant elle savait qu’elle n’avait pas le choix. Si ça se trouve, Yawé avait fait exprès de choisir ses animaux.

« Ouvre ton esprit, laisse toi aller, lâche ce corps que tu aimes tant. »

La voix résonnait dans son esprit. Lifa essaya d’obéir comme elle le put mais l’exercice était difficile. Comme disait Yawé, elle aimait son corps. Le quitter, laisser son esprit vagabonder à sa guise, pour le faire entré ensuite dans la tête de ces petites bêtes était vraiment étrange. La 1ere fourmis qu’essaya de pénétrait l’esprit de Lifa eut si peur que la jeune elfe sortit aussitôt. Elle se retourna ensuite vers son professeur pour entendre des encouragements, ou juste un avis, mais Yawé était en grande discussion avec une fée. Il n’y en avait pas beaucoup ici. Tout juste une dizaine. Celle-la ne semblait pas vieille, 100 ans, tout au juste.

Comme les elfes, les fées ont les oreilles pointues et une peau bleuâtre, diaphane. La fée qui discutait avec Yawé avait une longue chevelure blonde qui descendait en une cascade de boucle sur ses épaules. Elle avait de beaux yeux bleus, très foncé, presque noir et une bouche rouge bien dessiné. Ses ailes étaient transparentes, mais des rainures violettes, roses, orange et rouges les ornaient. Elle portait une tunique très fine, semblable à des pétales de fleurs. Elle avait orné ses cheveux d’une couronne de fleurs et tressé plusieurs lianes, brindilles, fleurs entre elles pour créer des bracelets, chaînettes ou ceintures. Ses pieds étaient nus.

Lifa la connaissait bien. C’était la mère de son amie Layana.

« Notre discussion risque de durer petite Tra deé, va ! Tu as l’après-midi de libre. Rejoint moi demain ici, nous discuterons de cette exercice. »

Lifa soupira. Elle qui était si contente de commencer enfin la vraie magie. Elle se releva du rocher où elle s’était assise en attendant et courut, courut aussi vite qu’elle le pouvait. Elle n’était qu’une demi elfe, mais elle courait aussi vite qu’eux et était plutôt doué en combat pour son age. Physiquement, elle était une elfe, ses oreilles pointues, ses pommettes hautes et sa peau bleutée le prouvait. Mais elle avait des réflexes d’humain. Lifa était fière d’être de sang mêlé et elle le clamait haut et fort. Sa sœur, Afaen, ne niait pas ses origines, mais elle n’en était pas aussi fière que Lifa.

En moins d’un ¼ d’heure, Lifa avait rejoint le village. Ses pas l’avaient mené à l’écurie, où Thaè s’occupait d’une jument à fière allure tandis qu’Afaen et Isidar se battait toujours.

Afaen se débrouillait bien, il fallait l’admettre, mais elle n’avait pas l’âme d’un combattant et elle perdait du terrain sur Isidar.

Je prends le gagnant ! annonça gaiement Lifa.

Il n’y avait aucun doute que ce serait Isidar qui gagnerait le combat, mais la jeune elfe encouragea bravement sa sœur.

Cependant, Isidar plaçait déjà sa lame près de la gorge d’Afaen. Le combat était fini, au grand soulagement d’Afaen.

L’elfe se déplaça et s’étira. Elle descendit en grand écart et toucha ses pieds avec sa main sans effort. Pendant ce temps, Lifa avait dégainé son épée d’un geste gracieux. Elle se plaça devant son presque frère, un grand sourire sur ses lèvres.

Malgré sa concentration, elle bouillonnait de joie. Après tout ce temps restait calme, elle avait besoin de bouger. Sa tunique virvelotait avec elle. Elle dansait plus qu’elle ne combattait, contrant tous les coups d’Isidar et tentant de nombreuses parades qui échouèrent les unes après les autres. Pourtant, Isidar se fatiguait, il n’était pas endurant donc s’il voulait battre quelqu’un, il fallait qu’il le fasse rapidement. Au contraire, Lifa aimait plus que tous les combats qui durent longtemps, alors elle se réjouit en voyant son adversaire faiblir. Et bientôt elle plaça sa lame à l’emplacement de son cœur.

- J’ai gagné, annonça Lifa avec un grand sourire.

- Tu as battue mon frère, mais seras-tu capable de me battre, moi ? lui demanda Thaè en arrivant.

Lifa ne prit pas la peine de répondre, se contenta de sourire et se mit en position. Seulement, à peine l’épée de Thaè de son fourreau, que Yawé venait arrêter le combat.

« Désoler les enfants, mes aujourd’hui votre mère à prévu autre chose. Suivez-moi. »

Les enfants se regardèrent sans comprendre. Surtout Lifa, on ne venait pas de lui dire qu’elle avait l’après midi libre ?

Yawé les emmena dans leur maison. Elle n’était pas bien grande. Deux étages, mais à peine 5 pièces. Les filles avaient leur chambre à l’Est et les garçons à l’Ouest. Leur « mère » était au milieu.

- Je voudrai que vous vous laviez, prenez des vêtements propre, si possible.

- Mais… Pourquoi ? demanda Afaen avec sa curiosité habituelle.

- Vous allez le savoir bien assez tôt. Allez ! ordonna l’elfe en pivotant sur ses talons pour partir sans regard pour les enfants.

Afaen fut la 1ere dans la douche. Elle se dévêtit entièrement et vit avec joie que quelqu’un avait déjà mis de l’eau dans la grande baignoire. D’habitude, elle préférait se lavait dans un lac, au contact de la nature, mais là elle n’avait pas le temps.

Elle défit ses nattes, ses cheveux tombaient gracieusement jusqu’à ses seins, ou du moins l’emplacement de ses seins. Sa peau bleutée brillait étrangement dans la pénombre. Elle glissa ses longues jambes dans l’eau avec un délice apparent. Un grand sourire s’était formé sur ses lèvres. Même si ce n’était pas une baignade dans un lac, c’était une baignade tout de même. Une fois que son corps fut complètement dans l’eau, elle entreprit de se laver. Elle prenait son temps apparemment puisque sa sœur vint tambouriner à la porte pour demander la salle de bain. Elle sortit gracieusement de la baignoire d’un bond et sortit nue, sans se sécher de la pièce des bains.

Elle entra dans sa chambre encore dégoulinante d’eau. Elle prit de ses affaires une tunique verte d’une matière végétale qu’elle enfila. Elle lui collait d’une façon obscène à la peau. Mais ce n’était dut qu’à l’eau. Elle peigna sa chevelure blonde avec ses doigts, et ceignit son front d’un bandeau violet, rappelant la couleur de ses yeux. A peine avait-elle finit de se vêtir que sa sœur entrait à son tour, enroulé dans une serviette. Elle exécuta presque les mêmes gestes que sa sœur jumelle, mais échangea les couleurs en mettant une tunique violette et un bandeau vert.

Les filles descendirent les escaliers en courant, pensant être en retard, même si Yawé n’avait pas donné d’heure de rendez-vous. Elles furent surprises en voyant que les jumeaux n’étaient pas encore là et que Llena, leur mère d’adoption, les attendaient. Elles patientèrent quelques minutes, minutes pendant lequel les filles essayèrent de savoir pourquoi elles étaient là, et les juments firent leur apparition. Vêtus d’un pantalon en cuir, ils avaient peignés leur chevelure noire. Leur mère les regarda à peine et marcha à grandes enjambés vers le centre du village, si on pouvait appeler village les quelques maisons-arbres. La plupart des elfes vivaient dans des endroits reculaient, sans village. Mais il y avait quand même quelques villages, qu’on pouvait considéré comme des villes pour des elfes. Et puis il y avait la capitale des elfes, Elleretha, la vile la plus peuplés du pays des elfes. C’est là que vivaient leur reine, Gaelle, et leur roi, Llwendin.

Llena s’arrêta enfin, après 10 min de marche, devant une grande maison-arbre. Construite dans les traditions elfiques, elle était construite dans et avec l’arbre.

« Vous allez rencontrer la Reine. A ce que j’ai pus comprendre, elle désir vous parlez. »

A ces mots, l’elfe avait pincé les lèvres.

La reine Gaelle partageait le trône royal avec son mari depuis 50 ans. Il n’y avait pas eu de guerres, ni de traité de paix depuis, il ne c’était rien passé sinon la naissance de ces 4 enfants.

Les enfants entrèrent d’un pas assurés et s’inclinèrent très bas pour marquer leur respect à cette Reine. Elle était belle, de longs cheveux noirs parcouraient son corps mince et svelte, cachant ses formes pudiquement. Elle avait des yeux verts, comme les jumeaux. Un sourire éclairait son visage quand les enfants se relevèrent, mais bizarrement, il semblait faux.

- Bonjour les enfants ! C’est une telle joie de vous voir enfin ! La dernière fois que je vous a vue, vous n’aviez que deux jours ! Quatre petit marmots emmaillotés dans un linge. S’exclama la reine avec une joie exagérée.

- Bonjour votre altesse ! avaient répondus en chœur les enfants[size=12]- En tout cas vous avez bien grandit depuis !

La reine éclata d’un rire aussi faux que ses sourires. Même Llena semblait gênait.

- Votre majesté, puis-je vous poser une question ?
- Bien sur mon enfant !
- Pourquoi sommes-nous ici ? demanda alors Lifa que l’attitude de la reine dérangeait.
- Mais, on ne vous la pas dit ? interrogea la reine surprise.

- Puis-je te parler ma reine ? intervint Llena, pale, un sourire crispé aux lèvres.

- Je pense que oui

- Merci votre majesté, les enfants attendaient moi dehors.



Le ton de Llena était sans appel, et les enfants sortirent sans broncher.

La reine était encore plus surprise.